Caractéristiques Physiques:

Dotée de longs cheveux blonds comme le blé, Yûna possède une allure de petite fille très frêle. Assez maigre et pas très grande, son regard est doux et attendrissant par sa couleur marron chocolat. Teintée d'une peau de couleur très pâle, elle possède une bouche finement dessinée et un nez plutôt fin. Ses sourcils ne sont pas très épais et ses cils sont plutôt longs, ce qui la fait paraître un peu plus âgée qu'elle ne l'est. Son visage se détache du reste de son corps par un mince cou, laissant apparaître en dessous des formes plutôt généreuses. Mis à part le fait qu'elle n'ai pas une énorme poitrine pour le moment, elle est tout de même mise en valeur par ses fines hanches. On peut apercevoir des jambes assez frêles sous les longues robes dont elle a l'habitude de se vêtir, puis de petits pieds assez mignons. Niveau vestimentaire, elle ne porte que des robes pâles, plus souvent marron, beige ou blanc. Avec, Yûna met de petites ballerines noires ainsi que des fleurs dans ses cheveux dont elle change la couleur selon son humeur.

Caractéristiques Psychologiques:

Yûna est une jeune femme plutôt sérieuse et optimiste. Sous son air de gamine se cache une tendresse, une générosité et une timidité inégalable. Elle est également très protectrice envers sa soeur jumelle, Yuu, et n'hésite pas à devenir violente pour parvenir à la protéger. Elle irait même jusqu'à tuer s'il le fallait. Elle est très mature pour son âge et aime beaucoup venir en aide, que ce soit envers n'importe qui. Dotée d'une grande charité, elle est également pure et sensible. Elle pleure assez souvent, mais peut montrer une force morale assez grande lorsqu'elle le veut. Elle n'aime pas beaucoup voir du sang, cela lui provoque quelques fois de légers malaises. Éprouvant un dégoût pour la perversion, elle déteste tous les obsédés hormis sa soeur jumelle. Pour elle, c'est la seule qui ai le droit de l'être en sa présence.

Histoire:
Un jour de neige, une jeune femme mit au monde sans aide médicinale deux petites filles, aussi blanche l'une que l'autre. Leur mère, qui n'avait plus de mari, avait décidé de nous appeler Yûna et Yuu, pensant à la première syllabe de Fuyu, qui signifie "neige". Elle attachait une grande importance au 24 décembre, car c'est ce jour que Yuu et moi sommes nées. Nous étions ses seules sources de bonheur et nous arrivions toujours à la faire sourire malgré notre pauvreté très importante. Nous lui apportions la joie dont elle avait besoin, la rue n'étant pas le meilleur endroit pour des bébés de notre âge. La vie n'était pas forcément facile avec elle, mais plus on grandissait, plus on remarquait qu'elle devenait triste et amère. Nous ne nous plaignions pas, pensant d'abord à l'état de notre chère mère qui était tombée malade. Nous essayions par tous les moyens de gagner de l'argent, jusqu'à jouer de mauvais tours aux passants ou leur voler leur porte-feuille. Tout ce que je voulais, c'était que notre mère reste toujours avec nous, que nous ne nous séparerions jamais. Mais le jour de nos 8 ans, lorsque l'on revenait de notre "récole" d'argent, elle était allongée. Son corps était raide et elle ne montrait aucun signe de vie. Elle était gelée. Mais nous ne pouvions rien faire ,c'était trop tard. Nous avions donc appris à nous débrouiller seules, et nous lui cherchions l'endroit parfait pour l'enterrer. Puis, notre oncle, qui était un riche noble, nous prit à son service pour que l'on ai du logement. Mais moi, je le détestais. Pourquoi ? Parce qu'il n'avait rien proposé à ma mère, et j'en concluais donc que c'était de sa faute si elle avait péri sous toute cette neige. Contrairement à ce qu'il montrait à ses invités, c'était un vrai monstre. En plus de ça, il était amoureux de Yuu, mais aussi de moi. Il me répugnait, mais je ne m'enfuyais pas car je n'aurais jamais su où aller. Il montrait son "affection" en nous "maltraitant" lorsque l'on faisait mal notre travail. Il ne nous battait pas, certes, mais je préférerais ne pas entrer dans le détail... Je me tournais vers ma soeur jumelle, enfin prête à bloquer ma décision.

" Il faut que l'on parte d'ici ! Je ne le supporte plus."

Mais il avait tout entendu. Je l'avais remarquée puisqu'elle ne m'avait pas répondue, cette fois j'avais eu le droit de voler contre le mur. Il me jeta à la porte, me séparant de ma Yuu à moi. J'étais triste, mais je notais quand même l'adresse de sa demeure pour correspondre en secret avec elle. Chaque jour, je lui envoyais une lettre, elle me répondait. C'est tout ce qui me tenait en vie : le fait de savoir qu'elle allait bien. Pendant plusieurs années, les lettres s'échangèrent, sans s'arrêter. Lors de sa dernière lettre, elle m'apprit qu'elle s'était enfuie de chez mon oncle. Je lui répondis donc, mais n'eut aucune réponse. Je pleurais, pleurais sans cesse jusqu'à qu'une voix me sorte de mes sanglots. Cette si douce voix... Yuu. La seule qui soit encore là pour me faire sourire, rire et surtout rougir... La seule qui sache me faire vivre. Sans elle, j'étais comme une poupée inanimée destinée à être brûlée. Une poupée sans vie... Depuis ce temps là, on ne se sépara plus jamais malgré les conditions de vie très désagréables et horribles.